Dans cette série, le médium Peinture est considérée comme un personnage à part entière, un être vivant doué de conscience qui prend possession d’un élément de l’image (espace, sujet , fragment anatomique, objet ou animal).
Le choix d’une peinture en grisaille noir et blanc fait directement référence aux documents qui sont la source de ces scènes et qui appartiennent principalement à l’histoire du cinéma et de l’image documentaire.
En respectant la nature non colorée des images détournées, j’ai découvert avec surprise que cette absence de couleur crée un aspect onirique qui pousse le spectateur à imaginer la scène plutôt que de la voir.
Ces tableaux donnent à la fois une impression familière car on peut y reconnaitre des images iconiques reconnues par tous mais en même temps qui produit une impression d’étrangeté : la peinture devenue vivante dans la toile agit comme un virus et menace de tout envahir.